Les maladies à connaître ...
Même si le berger australien est un chien robuste, certaines maladies, comme dans toutes les races canines, peuvent le toucher.
Pour produire des chiots en bonne santé, il est indispensable de faire dépister les parents.
1°/ Dysplasie de la hanche:
C’est un trouble du développement de l’articulation coxo-fémorale.
Cette anomalie se constitue au cours de la croissance du chiot et affecte plusieurs races dont le berger australien..
Malgré une sélection qui consiste à n 'accoupler que des géniteurs côtés A, B ou C après un examen radiologique (il est recommandé d 'accoupler un C avec un A ), des études ont montré que ce trouble n 'était pas qu' héréditaire.
La nourriture et l’environnement où évolue le chiot pendant sa croissance, jouent également un rôle important.
Nos reproducteurs sont testés et indemnes de dysplasie.
Lorsqu'il nous arrive de faire appel à des étalons extérieurs à l'élevage, là aussi, nous n'utilisons que des mâles indemnes.
Tableau des différents stades de dysplasie de la hanche :
STADE. INTERPRETATION
A. Aucun signe de dysplasie
B. Etat sensiblement normal
C. Dysplasie légère
D. Dysplasie moyenne
E. Dysplasie sévère
2°/ Dysplasie du coude
C’est un défaut de croissance des os de l'avant bras. Plus précisement un défaut d'ossification des cartillages de croissance qui aboutit souvent à une douleur et une boiterie. De l'arthrose apparaît plus tôt que la normale.
La transmission est héréditaire avec intervention de nombreux gênes.
Comme pour la dysplasie de la hanche, d'autres facteurs interviennent (surpoids, exercices trop importants, mauvaise alimentation...).
Tableau des différents stades de dysplasie du coude
STADE. INTERPRETATION
0. Aucun signe de dysplasie
SL. Stade limite
1. Dysplasie légère
2. Dysplasie moyenne
3. Dysplasie sévère
3°/ Maladies oculaires héréditaires du chien (MOHC)
- L'anomalie de l'oeil du colley (AOC)
On peut diagnostiquer cette anomalie dès l'âge de 6 semaines grâce au fond d'oeil. Il s'agit d'un défaut de développement de la choroïde. Il y a un amincissement ou une absence d'une partie de la rétine avec des anomalies vasculaires choroïdiennes associées.
A l'ophtalmoscope on remarque une tache pâle et des vaisseaux sanguins de grosseur inégale et anormalement répartis (alors que physiologiquement le réseau est régulier et de calibre sensiblement égal).
S'y associe également un colobome qui correspond à un trou dans le disque optique lui donnant un aspect de peau de tambour. Beaucoup de chiens ont néanmoins une vision quasi-normale mais ils sont très exposés au risque d'un décollement de rétine et aux hémorragies rétinniennes qui aboutissent alors à la cécité.
Cette affection se transmet selon le mode autosomal récessif (chaque parent doit être, au maximum, porteur de la maladie).
- L'atrophie progressive de la rétine (APR)
L'atrophie progressive de la rétine (APR) parfois appelée rétinite pigmentaire, se rencontre chez le chien sous 2 formes distinctes : généralisée et centrale. Cette affection aboutit à la cécité sans aucun espoir de traitement. Cette maladie provoque la dégénérescence puis la mort des cellules de la rétine. Ces celules semblaient se développer normalement plus tôt dans la vie du chien. Les cellules concernées par cette atteinte travaillent à des niveaux de basse lumière et sont les premières à perdre leurs fonctions normales ce qui fait qu'au début de la maladie, le chien voit mal la nuit. Par la suite, les cellules en cône perdront petit à petit leurs fonctions normales en pleine lumière et le chien deviendra aveugle. En générale, une cataracte se développe en parallèle. Les deux yeux sont toujours affectés. La maladie est totalement indolore et le chien va s'accoutumer à la perte progressive de la vue allant jusqu'à la cécité et compensera ce manque par l'ouïe et l'odorat.
Pour l'AOC et l'APR, un test génétique est maintenant au point pour déterminer si le chien est atteint, sain ou porteur..
Nos reproducteurs sont dépistés pour une période de 2 ans. Passé ce délai, l'examen ophtalmique doit être à nouveau réalisé.
Mode de transmission pour l'AOC et l'APR :
AOC/APR Chien Chien Chien
Sain. Porteur. Atteint
+/+. +/- -/-
Chien. 100%. 50% +/+. 100% +/-
+/+. +/+. 50% +/-
Sain
Chien. 50% +/+. 25% +/+. 50% +/-
Porteur. 50% +/- 50% +/- 50% -/-
+/- 25% -/-
Chien. 100% +/- 50% +/- 100% -/-
Atteint. 50% -/-
-/-
- La cataracte juvénile
La cataracte est l'opacification du cristallin. Le cristallin est une structure normalement transparente
C'est une lentille de forte puissance qu'on peut comparer à l'objectif d'un appareil photo. Le cristallin est situé à l'intérieur de l'oeil, à l'arrière de l'iris. L'iris est le muscle qui va agir comme le diaphragme de l'appareil photo et va permettre à l'oeil d'accommoder, de faire la mise au point ou le focus.
Les rayons lumineux pénètrent dans l'oeil à travers la pupille, traversent le cristallin pour converger sur la rétine. L'information lumineuse est alors véhiculée par le nerf optique jusqu'au cerveau qui va l'analyser. Il est alors facile de comprendre que si le cristallin est devenu partiellement opaque, la vision sera altérée. Si le cristallin est entièrement opaque, il peut entraîner une cécité.
- HFS4 (Cataracte héréditaire)
Mode de transmission pour HFS4
HFS4. Chien Chien Chien
Homozygote Hétérozygote Homozygote muté
( Sain.) (Porteur.) (Atteint)
+/+. +/- -/-
Chien. 100%. 50% +/+. 100% +/-
+/+. +/+. 50% +/-
Sain
Chien. 50% +/+. 25% +/+. 50% +/-
Porteur. 50% +/- 50% +/- 50% -/-
+/- 25% -/-
Chien. 100% +/- 50% +/- 100% -/-
atteint
-/-
Nos chiens sont régulièrement dépistés pour les tares oculaires chez un vétérinaire ophtalmologiste agréé par la SCC qui se trouve à Aubagne (13).
4°/ MDR1
En 1983, des chercheurs Américains mettent en évidence la toxicité d'un produit antiparasitaire, l'Ivermectine, chez de nombreux colleys. Une équipe de chercheurs de l'Université de Californie a étudié un échantillon de 4000 chiens de race. 9 races, apparentées à la famille du colley (dont le berger australien) ont ainsi été identifiées et sont exposées à des degrés divers à cette toxicité.
Les chiens sensibles présentent une anomalie génétique (une mutation) dans le gène MDR1 (Multi-Drug Resistance).
Lorsque le gène MDR1 n'est pas fonctionnel, certaines substances médicamenteuses vont s'accumuler dans le cerveau et deviennent toxiques jusqu'à provoquer un coma, voir la mort de l'animal.
En ce qui concerne le gène MDR1, il peut recevoir soit l'allèle normal (+), soit l'allèle muté (-), responsable de la sensibilité aux médicaments.
Il y a donc 3 possibilités:
- Si le chien reçoit deux copies (+), il ne sera pas atteint (chien Homozygote sain=+/+).
- S'il reçoit l'allèle (+) et l'allèle (-), il sera porteur (Hétérozygote=+/-) de la mutation et pourra développer une réaction en présence de certaines molécules: L'Ivermectine notamment pour laquelle la réaction d'un animal (+/-) sera identique à celle d'un animal (-/-).
- S'il reçoit les deux allèles (-), il sera atteint (Homozygote muté=-/-).
Mode de transmission pour le MDR1:
MDR1 Chien. Chien. Chien
+/+. +/- -/-
Homozygote sain. Hétérozygote. Homozygote muté
Chien. 100% +/+. 50% +/+. 100% +/-
+/+. 50% +/-
Chien. 50% +/+. 25% +/- 50% +/-
+/- 50% +/- 50% +/- 50% -/-
25% -/-
Chien
-/- 100%+/- 50% +/- 100% -/-
50% -/-
5°/ VERMIFUGES
Certains vermifuges contiennent des molécules qui sont parfois mortelles pour nos bergers australien quand ils en sont allergiques. Par exemple l'ivermectine.
Voici donc une liste qui pourra vous aider dans le choix de votre vermifuge.
*liste non exhaustive.
ADVOCATE= a éviter
ASCAPIPÉRAZINE = ok
ASCATÈNE = ok
ASCATRYL TRIO = ok
BUCCALOX = ok
COMBARTRIN = ok
COOPHAVET = ok
DOLPAC = ok
DRONSTOP = ok
FLUBÉNOL =ok
GUARDIAN = a éviter
GELMINTHE = ok
INTERCEPTOR = a éviter
LOPATOL = ok
MILBEMAX = a éviter
OPOVERMIFUGE = ok
PANACUR = ok
PERHELMIN = ok
PLATIVERS = ok
PLERION = ok
PLURIVERS = ok
POLYVERKAN = ok
POLYVERPAT = ok
PROFENDER = interdit
PROGRAM = a éviter
SCANIL = ok
SENTINEL = a éviter
SOLUVERN = ok
STROMITEN = ok
STRONGHOLD = ok
STRONGID = ok
TELKAN = ok
TELMIN KH = ok
TROSCAN = ok
VITAMINTHE = ok
VERMIFUGES et ANTIPARASITAIRES
à usage exclusivement bovins, ovins, équins
Ceux la sont strictement interdit pour les bergers australien :
CYDECTINE
DECTOMAX
ENZEC
EPRINEX
IVOMEC
IVERMECTINE
L'épilepsie
Une crise d’épilepsie classique se décompose en trois phases, même si celles-ci ne sont pas toujours bien distinctes et visibles. La connaissance de ces trois phases vous aidera à reconnaître une crise pour mieux vous y préparer et aider votre chien pendant cet évènement.
LES PHASES D'UNE CRISE D'EPILEPSIE
La première phase d’une crise d’épilepsie (également appelée « aura ») correspond à un changement dans le comportement de votre chien. Vous pouvez observer certains des changements suivants :
- Changements relatifs aux mouvements de votre chien : déambulation ou léchage des babines par exemple
- Changements relatifs aux fonctions corporelles de votre chien : salivation, miction ou vomissements par exemple
- Changements relatifs au niveau d’anxiété de votre chien : demandes d’attention, pleurs, aboiements excessifs, voire fuite et isolement
Plus vous connaîtrez l’épilepsie et le déroulement particulier des crises chez votre chien et mieux vous saurez reconnaître ces changements de comportement, parfois discrets. Vous pourrez ainsi mieux prédire le moment où votre chien risque d’avoir une crise pour pouvoir l’aider pendant cet évènement.
Phase 2 : La crise convulsive
Cette phase de convulsions est celle qui est associée à l'épilepsie par la majorité des gens, et elle peut être très impressionnante si vous ne savez pas ce qui arrive.
Généralement, les convulsions commencent par un raidissement des muscles. Votre chien peut ensuite tomber au sol sur le côté, ses membres tendus et sa tête basculée en arrière. Il peut montrer des contractions/spasmes rigides ou des mouvements de pédalage - ceci peut donner l’impression qu’il court. Votre chien peut trembler, déféquer, uriner ou vomir et il arrive souvent qu’il vocalise ou salive de manière excessive. La plupart des chiens respirent également plus vite et plus profondément, et leur langue peut parfois devenir bleue.
Phase 3 : Changements chez votre chien après la phase convulsive
Une fois les convulsions terminées, votre chien peut rester couché au sol un moment sans bouger avant d’essayer de se relever. Il est assez normal d’observer des changements de comportement inhabituels chez la plupart des chiens ; ils peuvent durer plusieurs minutes à plusieurs jours et inclure :
- Une désorientation et une démarche chancelante, pouvant les faire se cogner dans les objets qui les entourent
- Une faim et une soif excessives
- Une activité intestinale et/ou urinaire incontrôlée
- Une faiblesse musculaire
- Une cécité temporaire
Les chiens atteints d’épilepsie primaire sont par ailleurs en bonne santé, et vous ne pourriez pas en reconnaître un si vous le croisiez. La seule façon de le savoir est de poser la question à son propriétaire ou bien de voir le chien en train de faire une crise.
Malheureusement, il n’existe aucun examen unique permettant de déterminer si un chien souffre d'épilepsie primaire. Votre vétérinaire peut avoir besoin de réaliser une série de tests, afin d'exclure l'hypothèse d'une épilepsie secondaire, avant de pouvoir établir ce diagnostic.
Bien que l'épilepsie primaire puisse toucher n'importe quel chien, les races les plus touchées par cette maladie incluent :
- Traumatismes crâniens
- Tumeurs cérébrales
- Problèmes hépatiques ou rénaux
- Infections
- Ingestions de toxines ( par exemple : insecticides)
- Hypoglycémie
Les informations les plus importantes sont donc celles que vous donnez à votre vétérinaire. La vidéo d’une crise, ou un journal des crises, peut être d’une grande aide en fournissant à votre vétérinaire toutes les informations dont il a besoin pour aider votre chien.
Les autres causes de convulsions
Les causes métaboliques
1/ Une insuffisance hépatique : le foie est malade et ne peut plus éliminer facilement les toxines de l'organisme, responsables de ce genre de symptômes. On trouve ce problème particulièrement chez les jeunes chiens (chiots ou jeunes adultes) par exemple lors de Shunt Porto-systémique.
C'est une pathologie congénitale (malformation du fœtus pendant la gestation) qui est due à une mauvaise vascularisation du foie qui n'est alors pas entièrement fonctionnel : seule la partie où des vaisseaux sanguins arrivent et repartent peut fonctionner.
Le foie a comme fonction principale de détoxifier l'organisme des substances liées au métabolisme (fonctionnement) de l'organisme : il transforme les déchets en ammoniaque puis en urée qui est éliminée ensuite par les reins dans l'urine.
Les déchets, lorsqu'ils ne sont pas rapidement et totalement éliminés peuvent entraîner des troubles comme des tremblements ou une salivation importante.
Cette anomalie, plus fréquente chez les chiens de petite race, ne se manifeste pas dès le plus jeune âge du chiot. En effet, la zone vascularisée (fonctionnelle) son foie est capable de compenser et est assez active pour éliminer les déchets. Cependant, en vieillissant, la partie fonctionnelle n'est plus suffisamment active et les troubles apparaissent alors.
L'insuffisance hépatique peut également être observée chez des chiens âgés atteints par une maladie dégénérative du foie (comme une cirrhose) ou alors une maladie détruisant le foie, maladie pouvant être infectieuse, à médiation immune (le système immunitaire du chien se retourne contre son propre foie) ou tumorale.
2/ Des crises d'hypoglycémie (manque de sucre) ou d'hypocalcémie (manque de calcium).
C'est souvent le cas lors d'éclampsie de la chienne en lactation.
Les causes toxiques
Un chien peut avoir ingérer un insecticide, un raticide, un désherbant...
Les causes neurologiques
Il existe d'autres atteintes du système nerveux que l'épilepsie qui peuvent également être envisagées :
- Hydrocéphalie
- Malformation congénitale
- Problème vasculaire
- Tumeur
Le diagnostic de l’épilepsie primaire consiste à exclure les autres causes possibles de crises.
Après avoir examiné votre chien, votre vétérinaire peut proposer de réaliser certains examens pour vérifier qu’il n’existe pas de problèmes de santé sous-jacents. Le plus souvent, les vétérinaires réalisent une analyse de sang. Cet examen permet de vérifier que le foie et les reins de votre chien fonctionnent normalement et qu’il n’existe pas de signe d’infection ou d’hypoglycémie. Ce premier bilan sanguin permet également à votre vétérinaire d’obtenir des valeurs de référence qui peuvent être très utiles si votre chien doit commencer un traitement.
Les autres examens éventuellement recommandés par votre vétérinaire ou par un spécialiste incluent le scanner ou l’IRM du cerveau de votre chien, un prélèvement de liquide célébro-spinal (pour analyser le liquide qui baigne sa moelle épinière et son cerveau) ou un électroencéphalogramme permettant d’enregistrer l’activité électrique de son cerveau.
Comme il est très peu probable que votre chien fasse une crise devant votre vétérinaire, vous pouvez l’aider en lui décrivant précisément les crises. La tenue d’un journal descriptif des crises sera pour lui d’une aide précieuse.
Votre vétérinaire pourra vous demander :
- Combien de temps a duré la (ou les) crise(s)
- A quel moment de la journée avez-vous observé la (ou les) crise(s)
- Que faisait votre chien avant / après la (ou les) crise(s)
- Les détails de la (ou les) crise(s) elle(s)-même(s). Le fait de filmer la (ou les) crise(s), sur un smartphone par exemple, peut également beaucoup aider votre vétérinaire.
Questions diverses !
- QUAND MON CHIEN AURA-T-IL UNE NOUVELLE CRISE ?
Beaucoup de propriétaires peuvent pressentir quand leur chien est sur le point d’avoir une crise. Cela est dû au fait que la première phase d’une crise d’épilepsie correspond à un changement de comportement du chien. Vous pouvez observer une modification du niveau d’anxiété de votre chien, de ses fonctions corporelles ou de ses mouvements volontaires.
- PUIS-JE EMPECHER LES CRISES D'EPILEPSIE?
Le traitement est très individuel, et il est donc toujours préférable d’en discuter avec votre vétérinaire.
- QU'ARRIVE-T-IL A MON CHIEN PENDANT UNE CRISE?
Bien que les crises puissent être impressionnantes vues de l’extérieur, elles sont généralement courtes et durent en moyenne moins de deux minutes. Le fait de filmer votre chien pendant une crise et de noter les détails de l’événement dans un journal des crises peut vous aider à savoir quand vous devez appeler le vétérinaire.
- LES CRISES PEUVENT-ELLES ETRE DANGEREUSES POUR MON CHIEN?
- Pendant une crise
2. Période de récupération après une crise
Votre chien peut être parfaitement normal après une crise, mais il est fréquent d’observer une désorientation et un manque de coordination. Votre chien peut donc se cogner dans divers objets de la maison ou tomber dans les escaliers s'il ne tient pas bien debout. Si possible, maintenez votre chien à distance des escaliers ou des objets anguleux sur lesquels il pourrait tomber pendant cette période.
Crises répétées dans un court laps de temps
Si votre chien fait une crise de plus de 5 minutes ou plusieurs crises en moins de 24 heures, vous devez immédiatement contacter votre vétérinaire.
Blessures pendant une crise
Il est très rare qu’un chien se fasse mal pendant une crise. Si c’est le cas, il peut se blesser légèrement en se cognant dans un objet, une table basse par exemple, ou en se mordant la langue éventuellement. Les chiens n’avalent pas leur langue donc ne mettez JAMAIS la main dans ou près de la bouche de votre chien quand il fait une crise. Si vous avez peur que votre chien se soit fait mal pendant une crise, appelez votre vétérinaire.
Crises de plus de 5 minutes
Les crises qui durent longtemps entraînent une augmentation de la température corporelle. Cela peut altérer le cerveau et d’autres organes, comme le foie et les reins. Si votre chien fait une crise de plus de 5 minutes ou plusieurs crises en moins de 24 heures, vous devez immédiatement contacter votre vétérinaire.
- Votre chien fait sa première crise
- Votre chien a une crise de plus de 5 minutes
- Votre chien a des crises répétées dans un court laps de temps
- Vous avez une quelconque inquiétude
Contactez votre vétérianire pour une consultation simple si:
- Votre chien doit être revu pour le suivi de son épilepsie
- Vous avez peur que les crises de votre chien ne s'aggravent ou si vous avez des questions sur son traitement ou sur la manière dont vous pouvez contribuer au contrôle de son épilepsie
COMMENT CHRONOMETRER LES CRISES
1. Si vous pensez que votre chien va avoir une crise, essayez de préparer l’environnement autour de lui afin d’éviter qu’il ne se blesse. Assurez-vous d’avoir une horloge ou une montre à portée de vue pour pouvoir chronométrer la crise.
2. Votre vétérinaire a besoin de savoir combien de temps dure la phase convulsive (phase 2 de la crise). Si votre chien fait une crise où il s’écroule par terre et agite ses membres ou tout son corps, la phase convulsive débutera au moment où il tombera au sol et commencera à s’agiter pour se terminer quand il reprendra connaissance et sera de nouveau capable de réagir à vos sollicitations.
3. Restez près de votre chien et suivez les instructions données par votre vétérinaire
4. Notez toutes ces informations dans le journal des crises de votre chien